Je me retrouve avec la même impression globale que face à Fugue in Void : la direction artistique est ambitieuse, mais le design du jeu déçoit.
Par design, j'entends à la fois les mécaniques et les intentions. En guise de fil d'Ariane, une série de sphères lumineuses guide la traversée des espaces monumentaux assemblés par Moshe Linke. Sauf que tout écart se termine en cul-de-sac, et aucune prise d'initiative n'apporte de surprise. L'exploration devient vite linéaire, étouffe l'investissement et l'émotion que les décors étaient censés susciter. Dans ce contexte, difficile de penser du bien de certains couloirs interminables. Le plus long dure 1mn 30. En courant.
D'autre part, et c'est plus gênant : au-delà de la mise en scène d'une poignée de références établies, Wonders Between Dunes exprime bien peu. Assénés sentencieusement, les décors piochent dans NaissanceE et Blade Runner mais n'en dévient que rarement —les néons aux caractères japonisants sont symptomatiques de ce manque d'inventivité. Ce brutalisme, né dans une admiration superficielle, manque encore d'inspiration.
Je me retrouve avec la même impression globale que face à Fugue in Void : la direction artistique est ambitieuse, mais le design du jeu déçoit.
Par design, j'entends à la fois les mécaniques et les intentions. En guise de fil d'Ariane, une série de sphères lumineuses guide la traversée des espaces monumentaux assemblés par Moshe Linke. Sauf que tout écart se termine en cul-de-sac, et aucune prise d'initiative n'apporte de surprise. L'exploration devient vite linéaire, étouffe l'investissement et l'émotion que les décors étaient censés susciter. Dans ce contexte, difficile de penser du bien de certains couloirs interminables. Le plus long dure 1mn 30. En courant.
D'autre part, et c'est plus gênant : au-delà de la mise en scène d'une poignée de références établies, Wonders Between Dunes exprime bien peu. Assénés sentencieusement, les décors piochent dans NaissanceE et Blade Runner mais n'en dévient que rarement —les néons aux caractères japonisants sont symptomatiques de ce manque d'inventivité. Ce brutalisme, né dans une admiration superficielle, manque encore d'inspiration.