Dès lors qu'une œuvre se montre capable de convoquer des sentiments aussi complexes et étourdissants que ceux qui m'habitent quand j'explore un lieu interdit, tel que les catacombes, il semble bien vain de vouloir la réduire par des mots. La griserie des espaces mystérieux, le risque constant mais maîtrisable, l'omniprésence de fantômes silencieux...
NaissanceE est une ode à la découverte, un déraisonnable simulateur d'émerveillement, dont les niveaux vastes et élaborés paraissent contenir plus d'histoires que quiconque serait capable d'écrire en une vie.
En dépit de son aspect élémentaire, et presque accessoire, le mécanisme de respiration, qui capture, concentre et réinsuffle la vie dans ces espaces indifférents, est une trouvaille brillante. Mettant de côté quelques fausses notes die-and-retry, le contraste de ce souffle fébrile face au maximalisme expérimental des derniers chapitres renforce l'impression de démesure écrasante, et tend au sublime.
Dès lors qu'une œuvre se montre capable de convoquer des sentiments aussi complexes et étourdissants que ceux qui m'habitent quand j'explore un lieu interdit, tel que les catacombes, il semble bien vain de vouloir la réduire par des mots. La griserie des espaces mystérieux, le risque constant mais maîtrisable, l'omniprésence de fantômes silencieux...
NaissanceE est une ode à la découverte, un déraisonnable simulateur d'émerveillement, dont les niveaux vastes et élaborés paraissent contenir plus d'histoires que quiconque serait capable d'écrire en une vie.
En dépit de son aspect élémentaire, et presque accessoire, le mécanisme de respiration, qui capture, concentre et réinsuffle la vie dans ces espaces indifférents, est une trouvaille brillante. Mettant de côté quelques fausses notes die-and-retry, le contraste de ce souffle fébrile face au maximalisme expérimental des derniers chapitres renforce l'impression de démesure écrasante, et tend au sublime.