Les six portraits, tournés sur une dizaine d'années, ont été rétrospectivement arrangés en trois diptyques qui portent tour à tour sur le travail, la solitude, puis le spectacle. Sans doute Alain Cavalier s'est-il plu à côtoyer ses sujets dans leur intimité, mais ce naturel désinvolte n'est pas aussi stimulant ou révélateur que ses précédentes expérimentations, notamment Vies. Agnès Varda avait par ailleurs déjà pratiqué ce cinéma spontané et curieux avec Daguerréotypes, quarante ans auparavant.
Les six portraits, tournés sur une dizaine d'années, ont été rétrospectivement arrangés en trois diptyques qui portent tour à tour sur le travail, la solitude, puis le spectacle. Sans doute Alain Cavalier s'est-il plu à côtoyer ses sujets dans leur intimité, mais ce naturel désinvolte n'est pas aussi stimulant ou révélateur que ses précédentes expérimentations, notamment Vies. Agnès Varda avait par ailleurs déjà pratiqué ce cinéma spontané et curieux avec Daguerréotypes, quarante ans auparavant.