De façon assez incroyable, La Cordillère des songes est le deuxième film de l'année à me piéger devant les exactions du régime de Pinochet. Il partage avec Santiago, Italia le même titre métaphorico-géographique trompeur, la même affiche non représentative d'un homme face aux Andes, et la même indignation de salon contre les atteintes aux droits de l'homme (on est loin, notamment, du diptyque The Act of Killing / The Look of Silence). Les incursions poétiques de Guzmán sont sans cesse gênées par des parallèles psychologiques forcés, et un montage abrupt. Je ne demandais pourtant qu'à me laisser ravir. Dommage.
De façon assez incroyable, La Cordillère des songes est le deuxième film de l'année à me piéger devant les exactions du régime de Pinochet. Il partage avec Santiago, Italia le même titre métaphorico-géographique trompeur, la même affiche non représentative d'un homme face aux Andes, et la même indignation de salon contre les atteintes aux droits de l'homme (on est loin, notamment, du diptyque The Act of Killing / The Look of Silence). Les incursions poétiques de Guzmán sont sans cesse gênées par des parallèles psychologiques forcés, et un montage abrupt. Je ne demandais pourtant qu'à me laisser ravir. Dommage.