La série, du moins dans sa première saison, est loin d'être à la hauteur du film de Mamoru Oshii. Les épisodes indépendants, qui la composent pour moitié, ont des enjeux narratifs faibles, et ne contribuent que rarement à étoffer l'univers. Les autres épisodes entretiennent un rythme plus intéressant à suivre, mais qu'on ne s'y trompe pas : l'enquête policière qui leur donne leur cohérence ne développe que très peu d'éléments de science-fiction. Les interrogations sur la frontière humain-machine, qui formaient la base du long-métrage d'origine, ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Autrement, l'animation est assez moyenne, et les décors urbains ne reflètent pas du tout le travail d'anticipation que j'avais tant apprécié. Le format sériel aurait pu fournir l'occasion d'explorer les trajectoires de plusieurs personnages, mais même sur ce plan, Stand Alone Complex déçoit : il n'y a guère que l'écriture de Togusa qui témoigne d'efforts...
La série, du moins dans sa première saison, est loin d'être à la hauteur du film de Mamoru Oshii. Les épisodes indépendants, qui la composent pour moitié, ont des enjeux narratifs faibles, et ne contribuent que rarement à étoffer l'univers. Les autres épisodes entretiennent un rythme plus intéressant à suivre, mais qu'on ne s'y trompe pas : l'enquête policière qui leur donne leur cohérence ne développe que très peu d'éléments de science-fiction. Les interrogations sur la frontière humain-machine, qui formaient la base du long-métrage d'origine, ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Autrement, l'animation est assez moyenne, et les décors urbains ne reflètent pas du tout le travail d'anticipation que j'avais tant apprécié. Le format sériel aurait pu fournir l'occasion d'explorer les trajectoires de plusieurs personnages, mais même sur ce plan, Stand Alone Complex déçoit : il n'y a guère que l'écriture de Togusa qui témoigne d'efforts...