Emporté dans son ambition, Mamoru Oshii réalise un Godard triste, où les personnages alignent les citations comme des incantations mystiques que le public devrait approuver sans comprendre. Ce manque de sincérité se ressent aussi dans l'animation, auto-tunée aux éléments de synthèse, au service de décors bien moins riches que ceux du film d'origine.
Emporté dans son ambition, Mamoru Oshii réalise un Godard triste, où les personnages alignent les citations comme des incantations mystiques que le public devrait approuver sans comprendre. Ce manque de sincérité se ressent aussi dans l'animation, auto-tunée aux éléments de synthèse, au service de décors bien moins riches que ceux du film d'origine.