Depardon filme des audiences judiciaires, avec une discrétion problématique : il ne faut en effet pas croire que l'absence du cinéaste à l'écran contribue à la véracité du documentaire. Sans s'expliquer sur le choix des audiences retenues au montage, ni sur le choix de ne montrer que les audiences parmi les séances, ni sur le choix de cette chambre et de ce tribunal en particulier, il omet des informations capitales pour la compréhension du sujet. Il suffirait pourtant de quelques statistiques pour éclairer grandement le contexte. Mais non, comme avec Faits divers vingt ans auparavant, Depardon s'accroche à cette objectivité fallacieuse, qui tend dangereusement vers le sensationnalisme.
Depardon filme des audiences judiciaires, avec une discrétion problématique : il ne faut en effet pas croire que l'absence du cinéaste à l'écran contribue à la véracité du documentaire. Sans s'expliquer sur le choix des audiences retenues au montage, ni sur le choix de ne montrer que les audiences parmi les séances, ni sur le choix de cette chambre et de ce tribunal en particulier, il omet des informations capitales pour la compréhension du sujet. Il suffirait pourtant de quelques statistiques pour éclairer grandement le contexte. Mais non, comme avec Faits divers vingt ans auparavant, Depardon s'accroche à cette objectivité fallacieuse, qui tend dangereusement vers le sensationnalisme.