Alain Resnais, 90 ans à la sortie du film, est parvenu à réunir un casting extrêmement luxueux d'acteurs français, qui mélange ses habitués avec quelques nouveaux venus : Pierre Arditi, Matthieu Amalric et André Dussollier... Son refus de considérer qu'il signe un film testamentaire ne tient pas une seconde : les interprètes, ses collègues et amis de longue date pour la plupart, floutent très rapidement les limites des champs de la mise en abyme.
C'est par l'intermédiaire de la nouvelle génération qu'incarne la compagnie de la Colombe, que sont jaugés les liens qui unissent cette vieille troupe, ainsi que les rôles qu'ils leur restent à jouer dans leurs dernières années. Leur passion, encore vivace et éclatante malgré (grâce à ?) une mise en scène facétieuse jouant sur des insertions bancales, porterait presque l'ensemble, qui autrement pèche par la lenteur du renouvellement de son fond et sa difficulté d'accès. Libéré, mais peut-être un peu trop libre.
Un testament joyeux et expérimental
Alain Resnais, 90 ans à la sortie du film, est parvenu à réunir un casting extrêmement luxueux d'acteurs français, qui mélange ses habitués avec quelques nouveaux venus : Pierre Arditi, Matthieu Amalric et André Dussollier... Son refus de considérer qu'il signe un film testamentaire ne tient pas une seconde : les interprètes, ses collègues et amis de longue date pour la plupart, floutent très rapidement les limites des champs de la mise en abyme.
C'est par l'intermédiaire de la nouvelle génération qu'incarne la compagnie de la Colombe, que sont jaugés les liens qui unissent cette vieille troupe, ainsi que les rôles qu'ils leur restent à jouer dans leurs dernières années. Leur passion, encore vivace et éclatante malgré (grâce à ?) une mise en scène facétieuse jouant sur des insertions bancales, porterait presque l'ensemble, qui autrement pèche par la lenteur du renouvellement de son fond et sa difficulté d'accès. Libéré, mais peut-être un peu trop libre.