Le court-métrage avec Benigni est de trop. Je l'aime plutôt mais Night on Earth c'est pas (uniquement) un film de clowns, or l'italien phagocyte l'ensemble des vingt minutes de son temps d'apparition, et Jarmusch ne lui oppose aucun contre-poids.
Les quatre autres suffisaient à composer un film assez irréprochable, énième variation du réalisateur sur le thème du spleen urbain. En plus dans Night on Earth, on voyage. Cet aspect-là est bien plus marquant que dans Only Lovers Left Alive. Jarmusch a un don pour capturer des lieux, leur injecter sa sensibilité mélancolique et narquoise sans les dénaturer, puis les offrir au public sans jamais risquer de paraître démonstratif. Je trouve ça fort.
Le court-métrage avec Benigni est de trop. Je l'aime plutôt mais Night on Earth c'est pas (uniquement) un film de clowns, or l'italien phagocyte l'ensemble des vingt minutes de son temps d'apparition, et Jarmusch ne lui oppose aucun contre-poids.
Les quatre autres suffisaient à composer un film assez irréprochable, énième variation du réalisateur sur le thème du spleen urbain. En plus dans Night on Earth, on voyage. Cet aspect-là est bien plus marquant que dans Only Lovers Left Alive. Jarmusch a un don pour capturer des lieux, leur injecter sa sensibilité mélancolique et narquoise sans les dénaturer, puis les offrir au public sans jamais risquer de paraître démonstratif. Je trouve ça fort.