En le lançant, je ne me souvenais pas avoir déjà vu ce film, il n'y a que deux scènes qui m'ont mis la puce à l'oreille : le polymexican standoff final, et le moment où monsieur monte sur deux gros annuaires pour faire l'amour à madame dans une cabine téléphonique. Croyez-le ou non, à un moment de ma vie j'avais une private joke sur le fétichisme des bottins. Un plan inoubliable, du coup.
Mais autrement ouais, True Romance se regarde sans trop marquer. C'est le premier script de Tarantino (avant qu'il n'ait les moyens pour réaliser tout ce qu'il veut), et on y trouve parfaitement son envie et son besoin d'être "cool", avec ses fantasmes de geek cinéphile, ses aspirations de lover mythique, sa fascination pour le mot "nigger". Le premier tiers du film est un peu laborieux, parce que le couple principal est quand même pas mal niais, mais au fur et à mesure que le film gagne en personnages, les dialogues s'épanouissent, les seconds rôles brillent, et on passe finalement un bon moment. Je crois pouvoir dire que ça correspond au moment où le scénario de Tarantino prend le dessus sur la mise en scène de Tony Scott, tachée des 80s et un peu trop lourde ; d'ailleurs la seconde moitié du film repose bien plus sur les textes que sur le visuel.
Bref, j'ai une attitude généralement réservée par rapport à Tarantino (au risque de passer pour un détracteur invétéré, ce qui est grossièrement faux), mais là, c'est vraiment son boulot qui fait la petite réussite de True Romance. L'action et les dialogues s'équilibrent de façon tonique, et la surécriture globale, qui irrite d'abord par sa naïveté, impose son enthousiasme et finit par amuser. Et puis il y a Brad Pitt complètement à l'ouest.
En le lançant, je ne me souvenais pas avoir déjà vu ce film, il n'y a que deux scènes qui m'ont mis la puce à l'oreille : le polymexican standoff final, et le moment où monsieur monte sur deux gros annuaires pour faire l'amour à madame dans une cabine téléphonique. Croyez-le ou non, à un moment de ma vie j'avais une private joke sur le fétichisme des bottins. Un plan inoubliable, du coup.
Mais autrement ouais, True Romance se regarde sans trop marquer. C'est le premier script de Tarantino (avant qu'il n'ait les moyens pour réaliser tout ce qu'il veut), et on y trouve parfaitement son envie et son besoin d'être "cool", avec ses fantasmes de geek cinéphile, ses aspirations de lover mythique, sa fascination pour le mot "nigger". Le premier tiers du film est un peu laborieux, parce que le couple principal est quand même pas mal niais, mais au fur et à mesure que le film gagne en personnages, les dialogues s'épanouissent, les seconds rôles brillent, et on passe finalement un bon moment. Je crois pouvoir dire que ça correspond au moment où le scénario de Tarantino prend le dessus sur la mise en scène de Tony Scott, tachée des 80s et un peu trop lourde ; d'ailleurs la seconde moitié du film repose bien plus sur les textes que sur le visuel.
Bref, j'ai une attitude généralement réservée par rapport à Tarantino (au risque de passer pour un détracteur invétéré, ce qui est grossièrement faux), mais là, c'est vraiment son boulot qui fait la petite réussite de True Romance. L'action et les dialogues s'équilibrent de façon tonique, et la surécriture globale, qui irrite d'abord par sa naïveté, impose son enthousiasme et finit par amuser. Et puis il y a Brad Pitt complètement à l'ouest.