J'ai immédiatement repensé à "Homos, la haine", un autre docu TV qui avait fait un peu plus de bruit il y a 2-3 ans. Splendide époque où une part gerbante de la droite s'amusait à orchestrer l'homophobie à des fins électorales. Ah, le bon temps... Et maintenant les chars vénézuéliens menacent de parader sur les Champs-Elysées. Tous aux abris !
Bref, il s'avère que "Homos, la haine" et "Trans, c'est mon genre" étaient produits par la même équipe. Et je les ai d'ailleurs reçus de la même façon. Des histoires que je connaissais déjà, mais qui ont le mérite de pouvoir apprendre au zappeur lambda ce qu'être trans peut impliquer. Le rapport à son propre corps, la transition, le parcours médical, le statut administratif, le statut social, la place familiale, etc. Et, en fait, mettre tout ça au pluriel, parce qu'il n'y a pas une seule histoire qui ressemble aux autres.
Les témoignages sont sobres, le discours instauré par le documentaire n'est pas agressif, mais tout de même fermement revendicateur. C'est que, contrairement à l'homosexualité, de plus en plus acceptée sur le plan social, institutionnel, ou simplement sur sa représentation, la transidentité est un phénomène si marginalisé que le correcteur orthographique de mon navigateur m'insulte quand je l'écris. La méconnaissance globale du sujet est dramatique (la France accuse du retard par rapport aux US, honte ultime), et laisse le champ libre à une transphobie dangereuse, autant dans les cercles publics que privés. Le constat est amer.
J'ai immédiatement repensé à "Homos, la haine", un autre docu TV qui avait fait un peu plus de bruit il y a 2-3 ans. Splendide époque où une part gerbante de la droite s'amusait à orchestrer l'homophobie à des fins électorales. Ah, le bon temps... Et maintenant les chars vénézuéliens menacent de parader sur les Champs-Elysées. Tous aux abris !
Bref, il s'avère que "Homos, la haine" et "Trans, c'est mon genre" étaient produits par la même équipe. Et je les ai d'ailleurs reçus de la même façon. Des histoires que je connaissais déjà, mais qui ont le mérite de pouvoir apprendre au zappeur lambda ce qu'être trans peut impliquer. Le rapport à son propre corps, la transition, le parcours médical, le statut administratif, le statut social, la place familiale, etc. Et, en fait, mettre tout ça au pluriel, parce qu'il n'y a pas une seule histoire qui ressemble aux autres.
Les témoignages sont sobres, le discours instauré par le documentaire n'est pas agressif, mais tout de même fermement revendicateur. C'est que, contrairement à l'homosexualité, de plus en plus acceptée sur le plan social, institutionnel, ou simplement sur sa représentation, la transidentité est un phénomène si marginalisé que le correcteur orthographique de mon navigateur m'insulte quand je l'écris. La méconnaissance globale du sujet est dramatique (la France accuse du retard par rapport aux US, honte ultime), et laisse le champ libre à une transphobie dangereuse, autant dans les cercles publics que privés. Le constat est amer.