Toto le héros

un film de Jaco Van Dormael (1991)

Mr Nobody meets Harold Crick. Du trivial maquillé en tragi-comique, plein de clichés pour que chacun s'y retrouve, et du coup pas très accrocheur en ce qui me concerne. Dans la même veine, la mise en scène mange à tous les râteliers, sans parvenir à imposer sa propre identité. Avec son histoire de bébés échangés, Jaco van Dormael a l'air un peu obsédé par cette idée qu'on puisse lui voler sa vie dès l'enfance. Penser ça à 15 ans en phase emo c'est excusable, mais à 45 ans il faudrait essayer de passer à autre chose. En plus envier un mec parce qu'il est riche, c'est un peu la pitié.

Bref, la leçon évidente, qui vous épargnera en plus une musique lourdingue : passer son temps à se victimiser, ça n'avance à rien dans la vie.