Je sais pas ce qui m'a fait le plus mal pendant cette séance : les torrents de violence, ou bien la débauche de fric grâce à la complicité d'Amazon.
Sans doute plus le fric, en fait. Même si le spectacle sanguinolent est éreintant et désagréable, Sono Sion parvient à lui donner du sens en le raccordant avec le parcours désenchanté de son héroïne. Un monde indifférent, stupide et brutal, bourré de doutes et d'illusions ; sous la pression, elle voit son identité lui glisser de plus en plus entre les mains, et dans son désespoir, elle ne trouve plus que du dégoût et de la haine à cracher autour d'elle.
Trouver un fond au film (que les esprits volontaires raccorderont sans peine à Himizu) ne rend pas la séance plaisante pour autant. Sur la fin, j'avais l'impression de lutter de toutes mes forces contre des vagues de nihilisme, et face à un cinéaste capable de tant de volume et d'énergie... Imaginez Inglorious Basterds qui serait réalisé par Lars Von Trier. Ça use.
Je sais pas ce qui m'a fait le plus mal pendant cette séance : les torrents de violence, ou bien la débauche de fric grâce à la complicité d'Amazon.
Sans doute plus le fric, en fait. Même si le spectacle sanguinolent est éreintant et désagréable, Sono Sion parvient à lui donner du sens en le raccordant avec le parcours désenchanté de son héroïne. Un monde indifférent, stupide et brutal, bourré de doutes et d'illusions ; sous la pression, elle voit son identité lui glisser de plus en plus entre les mains, et dans son désespoir, elle ne trouve plus que du dégoût et de la haine à cracher autour d'elle.
Trouver un fond au film (que les esprits volontaires raccorderont sans peine à Himizu) ne rend pas la séance plaisante pour autant. Sur la fin, j'avais l'impression de lutter de toutes mes forces contre des vagues de nihilisme, et face à un cinéaste capable de tant de volume et d'énergie... Imaginez Inglorious Basterds qui serait réalisé par Lars Von Trier. Ça use.