A mi-chemin entre les charniers de gangsters de Scorsese et les fables amorales de Chandor, James Gray se bat pour sauvegarder l'humanité de ses personnages qui, dès le début du scénario, semblent toujours au bord du gouffre. Pour une fois, Joaquin Phoenix ne vole pas la vedette à ses collègues, rien de moins que James Caan, Charlize Theron, Ellen Burstyn, Faye Dunaway et Mark Wahlberg (toujours à l'aise en type dépassé par les évènements). La réussite de ce second film va tout de même au-delà du soutien évident apporté par les Weinstein : la patine noire de Gray est splendide, et la maîtrise du rythme lent permet de susciter une empathie générale pour toutes ces âmes perdues, esseulées chacune à leur manière. Un néo-classicisme grandiose (et plus vibrant que dans le dernier The Immigrant).
A mi-chemin entre les charniers de gangsters de Scorsese et les fables amorales de Chandor, James Gray se bat pour sauvegarder l'humanité de ses personnages qui, dès le début du scénario, semblent toujours au bord du gouffre. Pour une fois, Joaquin Phoenix ne vole pas la vedette à ses collègues, rien de moins que James Caan, Charlize Theron, Ellen Burstyn, Faye Dunaway et Mark Wahlberg (toujours à l'aise en type dépassé par les évènements). La réussite de ce second film va tout de même au-delà du soutien évident apporté par les Weinstein : la patine noire de Gray est splendide, et la maîtrise du rythme lent permet de susciter une empathie générale pour toutes ces âmes perdues, esseulées chacune à leur manière. Un néo-classicisme grandiose (et plus vibrant que dans le dernier The Immigrant).