A l'œuvre depuis plus de 20 ans, Michel Gondry signe un huitième long-métrage qui ne trahit en rien son passif indé. L'originalité parcourt le film, autant sur le fond (ouvertement essayiste, la décomposition des relations entre ados) que sur la forme (« huis-clos » en mouvement, culture de la vidéo virale).
L'idée de base s'essouffle un peu sur la dernière partie, un développement plutôt bavard mais relativement inévitable pour qui cherche à explorer progressivement les couches de personnalités des trois ou quatre lycéens vraiment mis en avant. On aura toutefois tendance à retenir l'interprétation crédible des acteurs, directement sortis d'un centre d'activités artistiques du Bronx, ainsi que le traitement sensible accordé au groupe, à l'ensemble des individus.
Démonstratif, mais humain
A l'œuvre depuis plus de 20 ans, Michel Gondry signe un huitième long-métrage qui ne trahit en rien son passif indé. L'originalité parcourt le film, autant sur le fond (ouvertement essayiste, la décomposition des relations entre ados) que sur la forme (« huis-clos » en mouvement, culture de la vidéo virale).
L'idée de base s'essouffle un peu sur la dernière partie, un développement plutôt bavard mais relativement inévitable pour qui cherche à explorer progressivement les couches de personnalités des trois ou quatre lycéens vraiment mis en avant. On aura toutefois tendance à retenir l'interprétation crédible des acteurs, directement sortis d'un centre d'activités artistiques du Bronx, ainsi que le traitement sensible accordé au groupe, à l'ensemble des individus.