C'est en essayant pendant un quart d'heure de démêler l'histoire avec un complice de séance que je me suis aperçu que j'avais encore moins compris que ce que je pensais. J'ai lu des gens qui tentent de sauver le film via plusieurs pirouettes (sur les motivations des esprits, la trajectoire du japonais, le pourquoi des zombies, etc.), mais à chaque fois ça implique beaucoup de non-dits et de fausses pistes de la part du scénario, ce qui ne me séduit pas franchement.
L'ambivalence des personnages, la confusion maléfique (genre Rosemary's Baby ou MilleniuM saison 2), ces trucs-là me parlent. Mais Na Hong-Jin n'arrive pas à brouiller définitivement l'histoire, distribuant au contraire jusqu'au bout des indices qui relancent l'envie du spectateur de chercher une cohérence à l'ensemble, alors que les morceaux du puzzle ne s'emboîtent jamais.
À côté de ça, je suis heureux de tomber sur un film coréen qui, même s'il part du même point que Memories of Murder, parvient à basculer progressivement dans un autre registre que celui, policier, déjà trop parcouru. On me dit que c'est pas une première pour Na Hong-Jin ; j'ai prévu de rattraper ses deux autres (enfin, au moins The Chaser).
Sinon le gars est très doué pour monter des scènes intenses, mais je peux pas dire avoir été autant convaincu pour les scènes de "résolution" (retrouvailles dramatiques, ou bien justement les explications de l'histoire). Si on se laisse prendre au jeu, la séance a de quoi être assez puissante. Mais faute de cohérence, et de prise de position thématique (les hommes et la religion impuissants face au mal ; déjà c'est très fantastique et complètement inoffensif dans un tel contexte, mais en plus Carpenter a déjà fait le tour de la question il y a trente ans), pas sûr que j'en retienne beaucoup.
C'est en essayant pendant un quart d'heure de démêler l'histoire avec un complice de séance que je me suis aperçu que j'avais encore moins compris que ce que je pensais. J'ai lu des gens qui tentent de sauver le film via plusieurs pirouettes (sur les motivations des esprits, la trajectoire du japonais, le pourquoi des zombies, etc.), mais à chaque fois ça implique beaucoup de non-dits et de fausses pistes de la part du scénario, ce qui ne me séduit pas franchement.
L'ambivalence des personnages, la confusion maléfique (genre Rosemary's Baby ou MilleniuM saison 2), ces trucs-là me parlent. Mais Na Hong-Jin n'arrive pas à brouiller définitivement l'histoire, distribuant au contraire jusqu'au bout des indices qui relancent l'envie du spectateur de chercher une cohérence à l'ensemble, alors que les morceaux du puzzle ne s'emboîtent jamais.
À côté de ça, je suis heureux de tomber sur un film coréen qui, même s'il part du même point que Memories of Murder, parvient à basculer progressivement dans un autre registre que celui, policier, déjà trop parcouru. On me dit que c'est pas une première pour Na Hong-Jin ; j'ai prévu de rattraper ses deux autres (enfin, au moins The Chaser).
Sinon le gars est très doué pour monter des scènes intenses, mais je peux pas dire avoir été autant convaincu pour les scènes de "résolution" (retrouvailles dramatiques, ou bien justement les explications de l'histoire). Si on se laisse prendre au jeu, la séance a de quoi être assez puissante. Mais faute de cohérence, et de prise de position thématique (les hommes et la religion impuissants face au mal ; déjà c'est très fantastique et complètement inoffensif dans un tel contexte, mais en plus Carpenter a déjà fait le tour de la question il y a trente ans), pas sûr que j'en retienne beaucoup.