Avec ses questionnements transhumanistes et ses personnages ambivalents qui gravitent autour d'une megacorp, The Red String Club fait partie des rares jeux contemporains dont l'appropriation du genre cyberpunk ne s'arrête pas à la présence de néons bleus ou rose. Nonobstant le final douteux qui se rabat sur le poncif de l'AI consciente, la rigueur cartésienne de certains dialogues a su me prendre de court et mettre à mal mes positions progressistes. Les choix proposés sont moins figés et artificiels que la moyenne, et les mécaniques des quiz d'Akara (analyse émotionnelle d'une scène, réponses non révélées) sont rafraichissantes. Enfin, la représentation queer et sexpositive n'est évidemment pas pour me déplaire, et l'accusation d'exploitation transphobe est à mes yeux imméritée.
Avec ses questionnements transhumanistes et ses personnages ambivalents qui gravitent autour d'une megacorp, The Red String Club fait partie des rares jeux contemporains dont l'appropriation du genre cyberpunk ne s'arrête pas à la présence de néons bleus ou rose. Nonobstant le final douteux qui se rabat sur le poncif de l'AI consciente, la rigueur cartésienne de certains dialogues a su me prendre de court et mettre à mal mes positions progressistes. Les choix proposés sont moins figés et artificiels que la moyenne, et les mécaniques des quiz d'Akara (analyse émotionnelle d'une scène, réponses non révélées) sont rafraichissantes. Enfin, la représentation queer et sexpositive n'est évidemment pas pour me déplaire, et l'accusation d'exploitation transphobe est à mes yeux imméritée.