Le fait de n'avoir vu aucun thriller depuis un bon moment me pousse sans doute à un peu d'indulgence, mais tout de même, c'est bien filmé pour ce que ça vend. Spoilers en dessous.
Le contraste est réduit à mort pour toutes les scènes qui ne se rattachent pas à des souvenirs ; on pouvait craindre une image délavée et lassante mais non, la lumière et les réminiscences en question sont rythmées pour maintenir l'attention du public jusqu'au bout. Bon, quand on a vu Fight Club, Fenêtre Secrète, Le Nombre 23, L'Autre, The Double, Enemy, et j'en oublie certainement, le mystère est cuit en à peine dix minutes, et on se retrouve à relever les clins d'œil disséminés ici et là, en l'occurrence pas si grossiers (Dostoïevski, la plaque d'immatriculation miroir...) Il n'empêche, ça reste du spectacle sympa, et on prend en affection, avec un sourire goguenard, un Christian Bale décharné avec des cernes de dix mètres de long et zéro idée de ce qui lui arrive.
Voilà, tout ça m'aurait sans doute impressionné quand j'étais ado ; aujourd'hui ça me fait surtout sourire, mais je prends.
Le fait de n'avoir vu aucun thriller depuis un bon moment me pousse sans doute à un peu d'indulgence, mais tout de même, c'est bien filmé pour ce que ça vend. Spoilers en dessous.
Le contraste est réduit à mort pour toutes les scènes qui ne se rattachent pas à des souvenirs ; on pouvait craindre une image délavée et lassante mais non, la lumière et les réminiscences en question sont rythmées pour maintenir l'attention du public jusqu'au bout. Bon, quand on a vu Fight Club, Fenêtre Secrète, Le Nombre 23, L'Autre, The Double, Enemy, et j'en oublie certainement, le mystère est cuit en à peine dix minutes, et on se retrouve à relever les clins d'œil disséminés ici et là, en l'occurrence pas si grossiers (Dostoïevski, la plaque d'immatriculation miroir...) Il n'empêche, ça reste du spectacle sympa, et on prend en affection, avec un sourire goguenard, un Christian Bale décharné avec des cernes de dix mètres de long et zéro idée de ce qui lui arrive.
Voilà, tout ça m'aurait sans doute impressionné quand j'étais ado ; aujourd'hui ça me fait surtout sourire, mais je prends.