Il y a pas dix façons de le dire : le dernier Scorsese est nul. Une histoire de crime comme il savait en filmer, mais qui sent le moisi aujourd'hui, avec ses criminels sans épaisseur psychologique, des vieux mecs blancs tous clônes les uns des autres, et des conflits d'intérêt dont on se moque d'autant plus qu'on sait dès le départ que ça les mènera à leur perte. La dernière demi-heure, dont certains prétendent qu'elle fait l'originalité du film, ne justifie en rien les trois heures qui la précèdent, et d'ailleurs elle ne fait que survoler une mélancolie avec laquelle les westerns se familiarisaient il y a déjà cinquante ans... De Niro et Pacino recrachent de façon grossière des partitions qu'ils connaissent bien ; par-dessus ça, les effets spéciaux de rajeunissement sont boiteux et inutiles. Le recyclage, c'est bon pour les cartons et le verre. Pas pour les acteurs et le cinéma. Passez à autre chose, par pitié.
Il y a pas dix façons de le dire : le dernier Scorsese est nul. Une histoire de crime comme il savait en filmer, mais qui sent le moisi aujourd'hui, avec ses criminels sans épaisseur psychologique, des vieux mecs blancs tous clônes les uns des autres, et des conflits d'intérêt dont on se moque d'autant plus qu'on sait dès le départ que ça les mènera à leur perte. La dernière demi-heure, dont certains prétendent qu'elle fait l'originalité du film, ne justifie en rien les trois heures qui la précèdent, et d'ailleurs elle ne fait que survoler une mélancolie avec laquelle les westerns se familiarisaient il y a déjà cinquante ans... De Niro et Pacino recrachent de façon grossière des partitions qu'ils connaissent bien ; par-dessus ça, les effets spéciaux de rajeunissement sont boiteux et inutiles. Le recyclage, c'est bon pour les cartons et le verre. Pas pour les acteurs et le cinéma. Passez à autre chose, par pitié.