Un film d'enquête qui ne se dit pas immédiatement, exécuté avec maîtrise et retenue, avec la complicité d'acteurs au diapason, mais qui pâlit nécessairement en comparaison des réussites éclatantes de Polanski. La paranoïa délicieusement distillée rappelle Rosemary's Baby avant même que l'on comprenne tous les enjeux, mais on en vient du coup à regretter ce choix de photographie glacée, et cette trop faible gradation de la tension. Si l'idée était de suggérer une méfiance constante et incessante, peut-être eût-il été plus marquant, pour la postérité de la séance, de composer une fin ouverte ? En l'état, après avoir pris plaisir à me perdre dans les méandres de ce jeu d'ombres, le constat final que The Ghost Writer est faible en originalité en plus de l'être en substance (ce dernier point étant difficile à invalider dans un genre qui carbure aux rebondissements), ça a de quoi laisser sur sa faim.
Un film d'enquête qui ne se dit pas immédiatement, exécuté avec maîtrise et retenue, avec la complicité d'acteurs au diapason, mais qui pâlit nécessairement en comparaison des réussites éclatantes de Polanski. La paranoïa délicieusement distillée rappelle Rosemary's Baby avant même que l'on comprenne tous les enjeux, mais on en vient du coup à regretter ce choix de photographie glacée, et cette trop faible gradation de la tension. Si l'idée était de suggérer une méfiance constante et incessante, peut-être eût-il été plus marquant, pour la postérité de la séance, de composer une fin ouverte ? En l'état, après avoir pris plaisir à me perdre dans les méandres de ce jeu d'ombres, le constat final que The Ghost Writer est faible en originalité en plus de l'être en substance (ce dernier point étant difficile à invalider dans un genre qui carbure aux rebondissements), ça a de quoi laisser sur sa faim.