Mazette, quel voyage. Une vingtaine de pays reliés entre eux par un montage visionnaire, plein d'analogies surprenantes mais fluides. Décors, costumes, couleurs, le production design enterre à peu près tout ce qui s'est fait avant et depuis. Aussi grandiose que les plus ambitieux projets de Gilliam et Jodorowsky. Du rêve fait film, avec une proclamation d'amour explicite au cinéma en plus, sincère, personnelle et exaltée. J'étais sur un petit nuage.
Le scénario s'appuie sur le schéma quasi classique du conte rapporté dans lequel se verse la réalité (cf. le Labyrinthe de Pan bien sûr), mais ça n'empêche pas de s'attacher aux deux personnages qui déjouent les clichés américains : un anti-héros suicidaire, et puis une gamine ronde et mignonne avec un accent roumain. The Fall n'est jamais sorti en salles francaises parce qu'il préfère offrir à la découverte, plutôt qu'imposer un énième récit psychologisant ou passionnel tout creux. Salauds de distributeurs.
Mazette, quel voyage. Une vingtaine de pays reliés entre eux par un montage visionnaire, plein d'analogies surprenantes mais fluides. Décors, costumes, couleurs, le production design enterre à peu près tout ce qui s'est fait avant et depuis. Aussi grandiose que les plus ambitieux projets de Gilliam et Jodorowsky. Du rêve fait film, avec une proclamation d'amour explicite au cinéma en plus, sincère, personnelle et exaltée. J'étais sur un petit nuage.
Le scénario s'appuie sur le schéma quasi classique du conte rapporté dans lequel se verse la réalité (cf. le Labyrinthe de Pan bien sûr), mais ça n'empêche pas de s'attacher aux deux personnages qui déjouent les clichés américains : un anti-héros suicidaire, et puis une gamine ronde et mignonne avec un accent roumain. The Fall n'est jamais sorti en salles francaises parce qu'il préfère offrir à la découverte, plutôt qu'imposer un énième récit psychologisant ou passionnel tout creux. Salauds de distributeurs.