Dans le prolongement de L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Metzinger entreprend de fusionner phénoménologie et neurosciences. Les outils qu'il propose pour appréhender la conscience unifient de façon enivrante mes ressentis individuels (quotidiens ou exceptionnels : rêves lucides et LSD notamment) ainsi que les résultats d'études médicales de plus en plus nombreuses (sur des cas pathologiques ou non). Ses modèles sont suffisamment convaincants pour me passer l'envie de maintenir le sujet sous un joker métaphysique, ce qui est déjà, à mon niveau dilettante, une résolution cognitive remarquable et (bizarrement ?) satisfaisante.
Le dernier quart de l'essai est une régression vers des réflexions éthiques que j'ai trouvées plutôt vulgaires. J'imagine que l'auteur a été pressé de formuler des questions qui font vendre, sans avoir le temps de travailler aux réponses. Mais ça n'efface pas ce qui précédait.
Dans le prolongement de L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Metzinger entreprend de fusionner phénoménologie et neurosciences. Les outils qu'il propose pour appréhender la conscience unifient de façon enivrante mes ressentis individuels (quotidiens ou exceptionnels : rêves lucides et LSD notamment) ainsi que les résultats d'études médicales de plus en plus nombreuses (sur des cas pathologiques ou non). Ses modèles sont suffisamment convaincants pour me passer l'envie de maintenir le sujet sous un joker métaphysique, ce qui est déjà, à mon niveau dilettante, une résolution cognitive remarquable et (bizarrement ?) satisfaisante.
Le dernier quart de l'essai est une régression vers des réflexions éthiques que j'ai trouvées plutôt vulgaires. J'imagine que l'auteur a été pressé de formuler des questions qui font vendre, sans avoir le temps de travailler aux réponses. Mais ça n'efface pas ce qui précédait.