The Stanley Parable s'amusait du conditionnement des joueur·euses. Voir le média s'ouvrir au post-modernisme était exaltant, mais avec le recul et le flou des souvenirs, le jeu me semble en définitive plus concerné par la complicité potache qu'il peut établir avec la personne derrière l'écran, que par les façons dont il pourrait la faire réfléchir sur son environnement.
Le tir est rectifié avec The Beginner's Guide, qui s'interroge sans ironie sur des problèmes trop peu abordés, et plus tant sur notre rapport au jeu que notre rapport à la création. Que peut-on lire, à travers son travail, d'une personne qui crée ? Existe-t-il une valeur intrinsèque à chaque œuvre, ou nos lectures ne sont-elles que des reflets de nos propres préconceptions ? Quels sont les gains et les risques lorsque le public fait des projections sur l'artiste ? Existe-t-il une consommation de média qui ne soit pas un désir de connexion avec l'auteur·e ?
Naturellement ces questions sont conditionnées par le regard que je porte sur mes explorations culturelles. Mais elles restent sans doute pertinentes chez les critiques qui partagent mon obsession introspective.
The Stanley Parable s'amusait du conditionnement des joueur·euses. Voir le média s'ouvrir au post-modernisme était exaltant, mais avec le recul et le flou des souvenirs, le jeu me semble en définitive plus concerné par la complicité potache qu'il peut établir avec la personne derrière l'écran, que par les façons dont il pourrait la faire réfléchir sur son environnement.
Le tir est rectifié avec The Beginner's Guide, qui s'interroge sans ironie sur des problèmes trop peu abordés, et plus tant sur notre rapport au jeu que notre rapport à la création. Que peut-on lire, à travers son travail, d'une personne qui crée ? Existe-t-il une valeur intrinsèque à chaque œuvre, ou nos lectures ne sont-elles que des reflets de nos propres préconceptions ? Quels sont les gains et les risques lorsque le public fait des projections sur l'artiste ? Existe-t-il une consommation de média qui ne soit pas un désir de connexion avec l'auteur·e ?
Naturellement ces questions sont conditionnées par le regard que je porte sur mes explorations culturelles. Mais elles restent sans doute pertinentes chez les critiques qui partagent mon obsession introspective.