Ouah je comprends pas cette quantité écrasante de notes impitoyables. Patrick Sébastien, je me moque de lui pas moins que n'importe qui, mais tout n'est pas à jeter dans son seul et unique film, et je dirais même qu'il y a plus à garder qu'à jeter. Ce qui prime d'emblée, c'est la sincérité du projet, dans le jeu des acteurs, dans le personnage no-bullshit de Patrick, dans le premier degré absolu du scénario. Que ce soit kitschos sur les bords, avec cette idée que l'amour transcende tout, c'est une autre question qui n'efface en rien les qualités précédentes (et si d'ailleurs c'était le cas, Interstellar se taperait une moyenne abyssale). Patrick c'est un mec simple et franc, il étale son cœur sur la table, et c'est pas parce que je partage pas ses valeurs que je vais le juger forcément ridicule. C'est comme Jean-Marc Minéo, le gars y croit à fond et il s'en sort pas mal, malgré quelques écarts au bon goût : n'en faisons pas des fautes éliminatoires.
Les extérieurs sont jolis, le cadre rural est respectueusement exploité, l'asile fait un peu froid dans le dos, le père est gerbant à souhait, Annie Girardot est émouvante comme un Mickey Rourke dans Expendables, les plans sont propres, il y a deux ou trois plan-séquences bien sentis ici et là, franchement c'est pas dégueu. Je dirais même que le gars au montage a fait preuve d'une originalité plutôt appropriée. Patou, il a parfois un peu la main lourde pour montrer des trucs qu'il pense dans la vraie vie, mais contrairement à BHL par exemple, il finit toujours par s'effacer au profit des bons sentiments universels qu'il veut défendre. Son script n'échappe pas à quelques incohérences logiques, mais autant l'histoire du viol que de la réunion, c'est de la fiction correcte et on a déjà vu bien plus aberrant ailleurs. Ca vole pas très haut, mais ça se regarde sans rouler des yeux, sans saigner des oreilles, sans se rouler par terre, et même les moments où on peut rire de cet univers ne sont pas si nombreux.
Bref, pas grand-chose à voir avec ce que j'attendais, et j'étais à peu près attentif du début à la fin. Qu'on aille me dire cynique après ça.
Ouah je comprends pas cette quantité écrasante de notes impitoyables. Patrick Sébastien, je me moque de lui pas moins que n'importe qui, mais tout n'est pas à jeter dans son seul et unique film, et je dirais même qu'il y a plus à garder qu'à jeter. Ce qui prime d'emblée, c'est la sincérité du projet, dans le jeu des acteurs, dans le personnage no-bullshit de Patrick, dans le premier degré absolu du scénario. Que ce soit kitschos sur les bords, avec cette idée que l'amour transcende tout, c'est une autre question qui n'efface en rien les qualités précédentes (et si d'ailleurs c'était le cas, Interstellar se taperait une moyenne abyssale). Patrick c'est un mec simple et franc, il étale son cœur sur la table, et c'est pas parce que je partage pas ses valeurs que je vais le juger forcément ridicule. C'est comme Jean-Marc Minéo, le gars y croit à fond et il s'en sort pas mal, malgré quelques écarts au bon goût : n'en faisons pas des fautes éliminatoires.
Les extérieurs sont jolis, le cadre rural est respectueusement exploité, l'asile fait un peu froid dans le dos, le père est gerbant à souhait, Annie Girardot est émouvante comme un Mickey Rourke dans Expendables, les plans sont propres, il y a deux ou trois plan-séquences bien sentis ici et là, franchement c'est pas dégueu. Je dirais même que le gars au montage a fait preuve d'une originalité plutôt appropriée. Patou, il a parfois un peu la main lourde pour montrer des trucs qu'il pense dans la vraie vie, mais contrairement à BHL par exemple, il finit toujours par s'effacer au profit des bons sentiments universels qu'il veut défendre. Son script n'échappe pas à quelques incohérences logiques, mais autant l'histoire du viol que de la réunion, c'est de la fiction correcte et on a déjà vu bien plus aberrant ailleurs. Ca vole pas très haut, mais ça se regarde sans rouler des yeux, sans saigner des oreilles, sans se rouler par terre, et même les moments où on peut rire de cet univers ne sont pas si nombreux.
Bref, pas grand-chose à voir avec ce que j'attendais, et j'étais à peu près attentif du début à la fin. Qu'on aille me dire cynique après ça.