Dans les yeux d'Irisz, tant de rage, de révolte, d'usure, de détermination...
Pas de retentissement historique ou social à chercher, même si la reconstitution était soignée et sublime sur cette pellicule vaporeuse. Il s'agit d'abord d'une expérience de mystère puis d'effondrement, un peu comme Le fils de Saul était une expérience de survie. En quelque sorte, un travail d'ambiance par l'action.
Il y a ce mouvement sourd, par lequel Irisz revient en ville sous prétexte d'un nouvel emploi, ou de retour aux racines, alors qu'au fond d'elle-même, elle souhaite déjà abattre l'aristocratie patriarcale, et un peu tout brûler. La colère est dans ses yeux, elle frémit sur ses épaules dès les premiers plans, et je vois l'attaque contre son frère comme le moment où le déni est le plus violent, dans la double panique de voir l'ancien monde menacé mais aussi de sentir qu'il est temps de l'abattre, et qu'il y a un rôle à jouer là-dedans.
Dans les yeux d'Irisz, tant de rage, de révolte, d'usure, de détermination...
Pas de retentissement historique ou social à chercher, même si la reconstitution était soignée et sublime sur cette pellicule vaporeuse. Il s'agit d'abord d'une expérience de mystère puis d'effondrement, un peu comme Le fils de Saul était une expérience de survie. En quelque sorte, un travail d'ambiance par l'action.
Il y a ce mouvement sourd, par lequel Irisz revient en ville sous prétexte d'un nouvel emploi, ou de retour aux racines, alors qu'au fond d'elle-même, elle souhaite déjà abattre l'aristocratie patriarcale, et un peu tout brûler. La colère est dans ses yeux, elle frémit sur ses épaules dès les premiers plans, et je vois l'attaque contre son frère comme le moment où le déni est le plus violent, dans la double panique de voir l'ancien monde menacé mais aussi de sentir qu'il est temps de l'abattre, et qu'il y a un rôle à jouer là-dedans.