Après le succès de son The Double en 2014, je confirme que Richard Ayoade m'est autant sympathique en tant qu'acteur que réalisateur. A défaut de révolutionner le genre du coming-of-age, il parvient tout de même à y injecter quelques variations bienvenues, au premier plan desquelles un narrateur ado imparfait (même s'il n'en est pas forcément conscient) dont les préoccupations fébriles balancent entre sa copine bizarre et ses parents bizarres. On pense de loin à The Perks of Being a Wallflower, mais en un peu moins démonstratif, en un peu plus modeste. Le rendu visuel est tout aussi quirky, certainement maniéré mais surtout attachant : un montage vif et drôle, des éclairages variés, des teintes pastel à la Wes Anderson, une maîtrise des décors gallois qui rappelle (de loin, oui) l'excellent travail de localisation de Lost River... J'espère qu'Ayoade ne tardera pas à se lancer dans une troisième réalisation.
Après le succès de son The Double en 2014, je confirme que Richard Ayoade m'est autant sympathique en tant qu'acteur que réalisateur. A défaut de révolutionner le genre du coming-of-age, il parvient tout de même à y injecter quelques variations bienvenues, au premier plan desquelles un narrateur ado imparfait (même s'il n'en est pas forcément conscient) dont les préoccupations fébriles balancent entre sa copine bizarre et ses parents bizarres. On pense de loin à The Perks of Being a Wallflower, mais en un peu moins démonstratif, en un peu plus modeste. Le rendu visuel est tout aussi quirky, certainement maniéré mais surtout attachant : un montage vif et drôle, des éclairages variés, des teintes pastel à la Wes Anderson, une maîtrise des décors gallois qui rappelle (de loin, oui) l'excellent travail de localisation de Lost River... J'espère qu'Ayoade ne tardera pas à se lancer dans une troisième réalisation.