Avec quelques plans-séquences portés en douceur, une écriture quasi naturaliste des personnages, ainsi qu'une gestion marquée du passage des saisons, Gu Xiagong parvient à transposer au cinéma l'équilibre fluide des rouleaux peints de la tradition asiatique. Entre feuilleton familial et témoignage de mœurs, le scénario rappelle le maître taïwanais Edward Yang, mais avec un sens géographique en plus, un souci de préservation du temps qui ancre l'action dramatique. La rivière Fuchun s'écoule, à la fois impassible et attentive...
Avec quelques plans-séquences portés en douceur, une écriture quasi naturaliste des personnages, ainsi qu'une gestion marquée du passage des saisons, Gu Xiagong parvient à transposer au cinéma l'équilibre fluide des rouleaux peints de la tradition asiatique. Entre feuilleton familial et témoignage de mœurs, le scénario rappelle le maître taïwanais Edward Yang, mais avec un sens géographique en plus, un souci de préservation du temps qui ancre l'action dramatique. La rivière Fuchun s'écoule, à la fois impassible et attentive...