Je ne connaissais d'Agnès Varda que le réjouissant Cléo de 5 à 7, mais Sans toit ni loi m'a plutôt refroidi. C'est l'histoire de Mona, électron libre crado, perdue entre plusieurs villages terreux. Pas de potes, pas d'ennemis, pas de désirs, pas de futur. Elle est libre, enfin, libre de vivre pour vivre, mais piégée dès qu'il s'agit d'accomplir quoi que ce soit. Figure bohème radicale mais pourtant usée, bonne à faire fantasmer un public en mal d'émancipation... si ce n'est que Varda nous fixe les pieds à terre, entrecoupant au montage le morose naturalisme d'ensemble avec de fausses interviews d'enquête. Sandrine Bonnaire est à fond dans le rôle, mais trop de répliques sonnent faux dans la bouche des acteurs non professionnels. Bref, à la fin pas de surprise, la liberté par la solitude, la pauvreté, les joints et l'alcool, c'est un attrape-nigaud misérable...
Je ne connaissais d'Agnès Varda que le réjouissant Cléo de 5 à 7, mais Sans toit ni loi m'a plutôt refroidi. C'est l'histoire de Mona, électron libre crado, perdue entre plusieurs villages terreux. Pas de potes, pas d'ennemis, pas de désirs, pas de futur. Elle est libre, enfin, libre de vivre pour vivre, mais piégée dès qu'il s'agit d'accomplir quoi que ce soit. Figure bohème radicale mais pourtant usée, bonne à faire fantasmer un public en mal d'émancipation... si ce n'est que Varda nous fixe les pieds à terre, entrecoupant au montage le morose naturalisme d'ensemble avec de fausses interviews d'enquête. Sandrine Bonnaire est à fond dans le rôle, mais trop de répliques sonnent faux dans la bouche des acteurs non professionnels. Bref, à la fin pas de surprise, la liberté par la solitude, la pauvreté, les joints et l'alcool, c'est un attrape-nigaud misérable...