Je suis pas du tout le premier fan de la saga, et je n'avais aucune attente par rapport à celui-là, mais je me retrouve à l'avoir apprécié sans fard. Ca me fait penser que la franchise, en particulier les épisodes 6, 1, 2, 3 puis 7, était pas mal étouffée par sa mythologie principale et ses histoires de cœur. Rogue One ne s'abstrait pas de clins d'œil inutiles pour se replacer dans la grande histoire (en particulier les caméos totalement inconséquents d'une poignée de héros), mais enfin l'accent est bien plus mis sur l'exploration fantasy puis sur le conflit empire/alliance. Il y avait un peu d'esprit Animatrix dans l'autonomie et la démarcation de ce spin-off. Et je me plains pas du changement de formule, bien au contraire.
Le choix de Gareth Edwards est plus judicieux qu'il n'y paraissait : la seule chose ou presque à retenir de son Godzilla, c'était la façon dont il parvenait à nanifier l'homme, à se placer à une échelle d'observation différente, à la fois en terme de proportions purement physiques et de contexte narratif. Et c'est bien ce qu'il fait à nouveau dans Rogue One, d'abord en favorisant des décors immenses et riches de détails qui devraient ravir les rêveurs, et puis en ramenant les personnages au rang de simples soldats perdus dans un conflit qui les dépasse, et dont ils ne sont même pas tout à fait sûr des motivations.
Certes, Rogue One est loin d'être un film qui met dix mille étoiles dans les yeux, et son approche de la guerre n'est pas révolutionnaire (qu'y a-t-il encore à inventer sur le sujet, après tout). Mais enfin le spectateur ouvert y trouvera de quoi s'abreuver, à la fois par rapport à la moyenne du blockbuster hollywoodien et par contraste avec les standards usés de SW. Une plaisante surprise.
Je suis pas du tout le premier fan de la saga, et je n'avais aucune attente par rapport à celui-là, mais je me retrouve à l'avoir apprécié sans fard. Ca me fait penser que la franchise, en particulier les épisodes 6, 1, 2, 3 puis 7, était pas mal étouffée par sa mythologie principale et ses histoires de cœur. Rogue One ne s'abstrait pas de clins d'œil inutiles pour se replacer dans la grande histoire (en particulier les caméos totalement inconséquents d'une poignée de héros), mais enfin l'accent est bien plus mis sur l'exploration fantasy puis sur le conflit empire/alliance. Il y avait un peu d'esprit Animatrix dans l'autonomie et la démarcation de ce spin-off. Et je me plains pas du changement de formule, bien au contraire.
Le choix de Gareth Edwards est plus judicieux qu'il n'y paraissait : la seule chose ou presque à retenir de son Godzilla, c'était la façon dont il parvenait à nanifier l'homme, à se placer à une échelle d'observation différente, à la fois en terme de proportions purement physiques et de contexte narratif. Et c'est bien ce qu'il fait à nouveau dans Rogue One, d'abord en favorisant des décors immenses et riches de détails qui devraient ravir les rêveurs, et puis en ramenant les personnages au rang de simples soldats perdus dans un conflit qui les dépasse, et dont ils ne sont même pas tout à fait sûr des motivations.
Certes, Rogue One est loin d'être un film qui met dix mille étoiles dans les yeux, et son approche de la guerre n'est pas révolutionnaire (qu'y a-t-il encore à inventer sur le sujet, après tout). Mais enfin le spectateur ouvert y trouvera de quoi s'abreuver, à la fois par rapport à la moyenne du blockbuster hollywoodien et par contraste avec les standards usés de SW. Une plaisante surprise.