De manière inattendue, le premier long-métrage du scénariste Gilles Marchand souffre d'une écriture laborieuse et très imparfaite, une tare assez difficilement excusable pour ce genre de thriller.
Les efforts apportés à la mise en scène sont significatifs, notamment le cadre glacé (quoiqu'un peu facile) de l'hôpital et la caméra, voyeuse sans en faire des tonnes. Mais le scénario est vraiment piqueté de facilités et de clichés qui désamorcent un nombre significatif de scènes. La cohérence se brise jusqu'à révéler les personnages pour ce qu'ils sont vraiment, de simples outils sans passé ni futur, unidimensionnels, au sein d'un projet qui s'assimile à un défi pour le réalisateur mais ne concerne pas trop le public. Le titre est indirectement expliqué dans le film par cette idée que le spectateur projette ses attentes et ses fantasmes sur une histoire qui n'a pourtant pas de raison d'être préconçue, mais la promesse d'originalité de cette ruse intrigante n'est au final jamais tenue. Dommage.
De manière inattendue, le premier long-métrage du scénariste Gilles Marchand souffre d'une écriture laborieuse et très imparfaite, une tare assez difficilement excusable pour ce genre de thriller.
Les efforts apportés à la mise en scène sont significatifs, notamment le cadre glacé (quoiqu'un peu facile) de l'hôpital et la caméra, voyeuse sans en faire des tonnes. Mais le scénario est vraiment piqueté de facilités et de clichés qui désamorcent un nombre significatif de scènes. La cohérence se brise jusqu'à révéler les personnages pour ce qu'ils sont vraiment, de simples outils sans passé ni futur, unidimensionnels, au sein d'un projet qui s'assimile à un défi pour le réalisateur mais ne concerne pas trop le public. Le titre est indirectement expliqué dans le film par cette idée que le spectateur projette ses attentes et ses fantasmes sur une histoire qui n'a pourtant pas de raison d'être préconçue, mais la promesse d'originalité de cette ruse intrigante n'est au final jamais tenue. Dommage.