La mise en scène est splendide, Kalatozov manie à merveille les grues, les perspectives, les plan-séquences, du grand cinéma soviétique, mais l'histoire est tellement simplette et en même temps loin de mes préoccupations, ça gâche tout. Veronika reste en ville pendant que Boris part à la guerre, il pense à elle, elle pense à lui, ils sont malheureux. Là le cousin de Boris tente de violer Veronika alors celle-ci accepte de se marier avec lui (wtf), et forcément elle passe les trois années qui suivent à faire la gueule à son mari. Tout le monde lui dit que Boris a clamsé, à la fin quelqu'un lui dit une fois de plus, alors elle pleure un bon coup puis passe à autre chose du tac au tac, distribuant des fleurs avec le sourire aux braves soldats de retour du front (gloire à la mère patrie).
J'ai l'impression que l'héritage propagandiste de Kalatozov a vraiment étouffé cette Palme 1958 ; pas parce qu'il insiste sur des valeurs soviétiques, mais parce qu'il vise trop large, trop générique, c'est de l'humanisme bien intentionné mais qui ne s'aventure nulle part.
La mise en scène est splendide, Kalatozov manie à merveille les grues, les perspectives, les plan-séquences, du grand cinéma soviétique, mais l'histoire est tellement simplette et en même temps loin de mes préoccupations, ça gâche tout. Veronika reste en ville pendant que Boris part à la guerre, il pense à elle, elle pense à lui, ils sont malheureux. Là le cousin de Boris tente de violer Veronika alors celle-ci accepte de se marier avec lui (wtf), et forcément elle passe les trois années qui suivent à faire la gueule à son mari. Tout le monde lui dit que Boris a clamsé, à la fin quelqu'un lui dit une fois de plus, alors elle pleure un bon coup puis passe à autre chose du tac au tac, distribuant des fleurs avec le sourire aux braves soldats de retour du front (gloire à la mère patrie).
J'ai l'impression que l'héritage propagandiste de Kalatozov a vraiment étouffé cette Palme 1958 ; pas parce qu'il insiste sur des valeurs soviétiques, mais parce qu'il vise trop large, trop générique, c'est de l'humanisme bien intentionné mais qui ne s'aventure nulle part.