Impressionnant. Je me lance au hasard un film japonais de 3h tourné il y a 50 ans, et le truc m'emporte lentement mais sûrement, pour conclure avec un final dévastateur. Pas mal.
C'est un peu tout à la fois, drame, farce, documentaire, fable, étude sociologique, un capharnaüm de genres qui préfigure bien une part du ciné japonais actuel. Mais le scénario repose bel et bien sur des bases solides, traitant des mythes, des traditions et de l'isolationnisme avec une pertinence académique. Et puis certains plans sont magnifiques, les couleurs de la restauration sont follement vibrantes et splendides.
Personne parmi mes éclaireurs n'a noté aucun Imamura, moi je continuerai sa filmo sans crainte. M'enfin, le type a eu deux Palmes (et même pas pour Profond désir des dieux), je comprends pas pourquoi l'histoire l'a oublié alors qu'Ozu ou Mizoguchi ont droit à des rétrospectives tous les deux jours.
Impressionnant. Je me lance au hasard un film japonais de 3h tourné il y a 50 ans, et le truc m'emporte lentement mais sûrement, pour conclure avec un final dévastateur. Pas mal.
C'est un peu tout à la fois, drame, farce, documentaire, fable, étude sociologique, un capharnaüm de genres qui préfigure bien une part du ciné japonais actuel. Mais le scénario repose bel et bien sur des bases solides, traitant des mythes, des traditions et de l'isolationnisme avec une pertinence académique. Et puis certains plans sont magnifiques, les couleurs de la restauration sont follement vibrantes et splendides.
Personne parmi mes éclaireurs n'a noté aucun Imamura, moi je continuerai sa filmo sans crainte. M'enfin, le type a eu deux Palmes (et même pas pour Profond désir des dieux), je comprends pas pourquoi l'histoire l'a oublié alors qu'Ozu ou Mizoguchi ont droit à des rétrospectives tous les deux jours.