Vu en VF parce qu'apparemment il n'y a pas beaucoup de bobines de ce film en circulation. Ca n'a pas aidé une bonne partie des dialogues qui avaient l'air, de base, déjà bien kitschos, mais bon, c'était amusant, et puis ça ne m'a pas empêché de prendre au sérieux d'autres aspects comme le souhaitait sans doute le réalisateur.
Niveau richesse d'interprétation, The Thing reste la référence de son auteur, mais ce Prince of Darkness a de quoi se défendre. Cette fois, les scientifiques sont pas seulement des mecs qui jouent aux cartes, ils bossent pour de vrai (enfin, comme des chercheurs au cinéma), ce qui rend encore plus troublant l'irrationnel qui s'immisce peu à peu dans le récit. Carpenter s'amuse à remettre en question les fondements des croyances de ses personnages, ramenant dans les faits à égalité le raisonnement scientifique et les actes de foi. Il fallait bien un esprit ultimement diabolique pour les réconcilier, haha. A vrai dire, j'adhère moins au concept de mal *incarné* là où The Thing le montrait au contraire comme une potentialité omniprésente et terrible (soit Carpenter est un opportuniste, soit je suranalyse ses films), mais bon, pour faire monter la tension on dira que ça passe. Et puis cette fin, angoissée et mystérieuse, ça claque bien comme il faut.
Vu en VF parce qu'apparemment il n'y a pas beaucoup de bobines de ce film en circulation. Ca n'a pas aidé une bonne partie des dialogues qui avaient l'air, de base, déjà bien kitschos, mais bon, c'était amusant, et puis ça ne m'a pas empêché de prendre au sérieux d'autres aspects comme le souhaitait sans doute le réalisateur.
Niveau richesse d'interprétation, The Thing reste la référence de son auteur, mais ce Prince of Darkness a de quoi se défendre. Cette fois, les scientifiques sont pas seulement des mecs qui jouent aux cartes, ils bossent pour de vrai (enfin, comme des chercheurs au cinéma), ce qui rend encore plus troublant l'irrationnel qui s'immisce peu à peu dans le récit. Carpenter s'amuse à remettre en question les fondements des croyances de ses personnages, ramenant dans les faits à égalité le raisonnement scientifique et les actes de foi. Il fallait bien un esprit ultimement diabolique pour les réconcilier, haha. A vrai dire, j'adhère moins au concept de mal *incarné* là où The Thing le montrait au contraire comme une potentialité omniprésente et terrible (soit Carpenter est un opportuniste, soit je suranalyse ses films), mais bon, pour faire monter la tension on dira que ça passe. Et puis cette fin, angoissée et mystérieuse, ça claque bien comme il faut.