Alan Parker fait de son mieux pour adapter l'opéra rock de Roger Wat... de Pink Floyd, mais le résultat, souvent trop proche d'une succession de clips qui n'aurait rien à faire dans un cinéma, reflète de façon gênante le sentiment de *self-indulgence* que me laisse l'album à chaque nouvelle écoute. L'imagerie surréaliste, dopée aux cauchemars symboliques, colle fidèlement à l'ambiance musicale sombre et psychédélique (ascendante commerciale), mais ça n'aide pas à mieux faire passer les textes boursouflés de Waters : aussi écrits soient-ils, ça n'est jamais que du "personne me comprend, personne me mérite, j'ai trop la haine et la guerre c'est moche" et tutti quanti. Et je ne sais toujours pas quoi conclure du "tear down the wall" final, un retournement de bon ton, à défaut d'être subtil, mais laissé sans suite... En espérant que tout ça ait au moins eu un effet thérapeutique sur Waters, parce que moi, ça me laisse décidément froid.
Alan Parker fait de son mieux pour adapter l'opéra rock de Roger Wat... de Pink Floyd, mais le résultat, souvent trop proche d'une succession de clips qui n'aurait rien à faire dans un cinéma, reflète de façon gênante le sentiment de *self-indulgence* que me laisse l'album à chaque nouvelle écoute. L'imagerie surréaliste, dopée aux cauchemars symboliques, colle fidèlement à l'ambiance musicale sombre et psychédélique (ascendante commerciale), mais ça n'aide pas à mieux faire passer les textes boursouflés de Waters : aussi écrits soient-ils, ça n'est jamais que du "personne me comprend, personne me mérite, j'ai trop la haine et la guerre c'est moche" et tutti quanti. Et je ne sais toujours pas quoi conclure du "tear down the wall" final, un retournement de bon ton, à défaut d'être subtil, mais laissé sans suite... En espérant que tout ça ait au moins eu un effet thérapeutique sur Waters, parce que moi, ça me laisse décidément froid.