Au bout de trois quarts d'heure j'ai le sentiment que j'aurais dû arrêter depuis deux heures.
Picnic at Hanging Rock est un fait divers en costumes, deux "genres" que je trouve isolément ridicules et dont la combinaison est dévastatrice de mièvrerie niaiseuse. Certains se sont efforcés d'y voir un conte d'adolescence et d'émancipation, mais à part se gargariser sur des évidences (il y a des normes sociales étouffantes dans l'Angleterre aristo du 1900, super ; les jeunes personnes veulent vivre libres, wooooo), le film n'accomplit strictement rien. En vérité le scénario carbure sur des clichés et des fantasmes, a trop peur d'assumer son subtext homosexuel, et célèbre un sexisme normal sans même en avoir conscience. Je n'irai pas jusqu'à la fin mais je serais surpris qu'elle ne soit pas aussi moisie que celle de Dead Poets Society, où Weir démontrait tout autant d'habilité à défoncer des portes ouvertes qu'il avait lui-même bâties, avec la maturité et la pertinence d'un essayiste collégien.
Au bout de trois quarts d'heure j'ai le sentiment que j'aurais dû arrêter depuis deux heures.
Picnic at Hanging Rock est un fait divers en costumes, deux "genres" que je trouve isolément ridicules et dont la combinaison est dévastatrice de mièvrerie niaiseuse. Certains se sont efforcés d'y voir un conte d'adolescence et d'émancipation, mais à part se gargariser sur des évidences (il y a des normes sociales étouffantes dans l'Angleterre aristo du 1900, super ; les jeunes personnes veulent vivre libres, wooooo), le film n'accomplit strictement rien. En vérité le scénario carbure sur des clichés et des fantasmes, a trop peur d'assumer son subtext homosexuel, et célèbre un sexisme normal sans même en avoir conscience. Je n'irai pas jusqu'à la fin mais je serais surpris qu'elle ne soit pas aussi moisie que celle de Dead Poets Society, où Weir démontrait tout autant d'habilité à défoncer des portes ouvertes qu'il avait lui-même bâties, avec la maturité et la pertinence d'un essayiste collégien.