Satoshi Kon, grand fou. J'attendais de me sentir bizarre au milieu d'une nuit pour découvrir son premier long-métrage, et ça n'a pas raté. Sans épiloguer sur le charme de la belle animation 90s ni l'horreur insidieuse du piège dissociatif qui se joue, parce que les frontières entre l'actrice (de la diégèse) et le personnage qu'elle interprète sont si habilement et violemment brouillées, je n'ai jamais autant eu l'impression qu'un personnage dessiné était joué comme par un acteur réel... Perdu entre Mulholland Drive et Inland Empire (qu'il précède, cela dit), Perfect Blue fait partie des rares fictions où le contenu de l'écran parvient à s'en échapper. En allant me coucher, ma conscience de la réalité était bizarrement vacillante...
Satoshi Kon, grand fou. J'attendais de me sentir bizarre au milieu d'une nuit pour découvrir son premier long-métrage, et ça n'a pas raté. Sans épiloguer sur le charme de la belle animation 90s ni l'horreur insidieuse du piège dissociatif qui se joue, parce que les frontières entre l'actrice (de la diégèse) et le personnage qu'elle interprète sont si habilement et violemment brouillées, je n'ai jamais autant eu l'impression qu'un personnage dessiné était joué comme par un acteur réel... Perdu entre Mulholland Drive et Inland Empire (qu'il précède, cela dit), Perfect Blue fait partie des rares fictions où le contenu de l'écran parvient à s'en échapper. En allant me coucher, ma conscience de la réalité était bizarrement vacillante...