Excellent docu sur le microcosme black trans/drags, à la fin des années 80 dans New York. Les témoignages assemblés éclairent une facette urbaine longtemps passée sous silence ou traitée avec mépris. Étant donné les commentaires qui accompagnaient la vidéo youtube, les choses ont quand même pas mal changé et RuPaul's Drag Race n'y est pas pour rien, c'est cool.
Zéro misérabilisme, les personnages évoquent de loin un contexte franchement difficile (pauvreté, racisme, homophobie, transphobie... you name it), mais le film s'attache bien plus à montrer comment les "bals", les défilés et les compétitions leur permettent de s'épanouir en dépit de l'adversité. Le montage est vraiment fluide et ne se contente pas de collecter les interviews : il y a, en toile de fond, une vraie réflexion sur le désir de célébrité et la dictature de l'image, qui touche en fait de nombreuses classes non-supérieures américaines. La différence étant que ces déshérités, marginalisés, ont conscience de ces désirs et n'éprouvent aucun complexe à tenter de les accomplir.
Bon et du coup je découvre que Leon Vynehall est allé piocher dans les enregistrements de ce docu pour un sample présent sur son excellent EP de house Music for the Uninvited. Ce qui fait tellement sens.
Excellent docu sur le microcosme black trans/drags, à la fin des années 80 dans New York. Les témoignages assemblés éclairent une facette urbaine longtemps passée sous silence ou traitée avec mépris. Étant donné les commentaires qui accompagnaient la vidéo youtube, les choses ont quand même pas mal changé et RuPaul's Drag Race n'y est pas pour rien, c'est cool.
Zéro misérabilisme, les personnages évoquent de loin un contexte franchement difficile (pauvreté, racisme, homophobie, transphobie... you name it), mais le film s'attache bien plus à montrer comment les "bals", les défilés et les compétitions leur permettent de s'épanouir en dépit de l'adversité. Le montage est vraiment fluide et ne se contente pas de collecter les interviews : il y a, en toile de fond, une vraie réflexion sur le désir de célébrité et la dictature de l'image, qui touche en fait de nombreuses classes non-supérieures américaines. La différence étant que ces déshérités, marginalisés, ont conscience de ces désirs et n'éprouvent aucun complexe à tenter de les accomplir.
Bon et du coup je découvre que Leon Vynehall est allé piocher dans les enregistrements de ce docu pour un sample présent sur son excellent EP de house Music for the Uninvited. Ce qui fait tellement sens.