Hé mais il y a plein de critiques positives avec lesquelles je suis d'accord, je vais en profiter pour ne pas m'épancher.
Papers, Please c'est une ambiance exotique, mais alors pas îles du Pacifique, non non, plutôt zone frontalière côté bloc communiste pendant les années 80. Ca marche avec du pixel art rugueux et quelques lignes de dialogues et des mécaniques de jeu simples mais bien pensées. En tant qu'agent douanier, on compare des papiers pour vérifier qu'untel a le droit de passer la frontière ou non. Du coup il y a des dilemmes moraux comme dans certains serious games, parce qu'il faut jongler avec pas mal de choses : ton image de bon employé auprès du parti, ton double-jeu avec une faction révolutionnaire, ta performance pour gagner des sous, la protection de ta famille... Ca fait pas rêver dit comme ça, mais c'est idéalement équilibré pour être stressant juste ce qu'il faut, et te laisser l'occasion d'être un peu philanthrope parfois mais quand même un gros salaud la plupart du temps. Après mon docu de ce matin sur le responsable d'une prison cambodgienne, ça met encore un peu plus la banalité du mal en perspective.
Il y a plusieurs fins possibles au mode histoire et aussi des modes high scores. Pour ma part je pense qu'au bout de 10-12 heures j'ai suffisamment découvert le scénario et maîtrisé les mécaniques (assimiler les diverses règles et jongler avec les papiers et les tampons de l'interface). Bref pas envie de faire du 100%, mais le jeu n'y pousse absolument pas et m'a déjà offert une expérience inattendue, donc je suis satisfait.
Hé mais il y a plein de critiques positives avec lesquelles je suis d'accord, je vais en profiter pour ne pas m'épancher.
Papers, Please c'est une ambiance exotique, mais alors pas îles du Pacifique, non non, plutôt zone frontalière côté bloc communiste pendant les années 80. Ca marche avec du pixel art rugueux et quelques lignes de dialogues et des mécaniques de jeu simples mais bien pensées. En tant qu'agent douanier, on compare des papiers pour vérifier qu'untel a le droit de passer la frontière ou non. Du coup il y a des dilemmes moraux comme dans certains serious games, parce qu'il faut jongler avec pas mal de choses : ton image de bon employé auprès du parti, ton double-jeu avec une faction révolutionnaire, ta performance pour gagner des sous, la protection de ta famille... Ca fait pas rêver dit comme ça, mais c'est idéalement équilibré pour être stressant juste ce qu'il faut, et te laisser l'occasion d'être un peu philanthrope parfois mais quand même un gros salaud la plupart du temps. Après mon docu de ce matin sur le responsable d'une prison cambodgienne, ça met encore un peu plus la banalité du mal en perspective.
Il y a plusieurs fins possibles au mode histoire et aussi des modes high scores. Pour ma part je pense qu'au bout de 10-12 heures j'ai suffisamment découvert le scénario et maîtrisé les mécaniques (assimiler les diverses règles et jongler avec les papiers et les tampons de l'interface). Bref pas envie de faire du 100%, mais le jeu n'y pousse absolument pas et m'a déjà offert une expérience inattendue, donc je suis satisfait.