Le problème de la dette publique, largement réservé à la sphère économique jusqu'au début de la crise grecque en 2010, constitue désormais un argument récurrent de la classe politique pour justifier de la réduction des droits sociaux. Concis et à peine pamphlétaire, On a mal à la dette se donne une demi-heure pour contester le choix de l'austérité.
Le documentaire et ses intervenant·e·s reprennent dans les grandes lignes le contenu d'un rapport d'audit établi en 2014 par un groupe de travail citoyen. Celui-ci évaluait à 59% la part de dette combinée relative, d'une part aux exonérations fiscales accordées aux entreprises et aux ménages les plus aisés, d'autre part à la contrainte qu'ont les états européens de n'emprunter qu'auprès des marchés financiers, à des taux d'intérêt plus lourds que ceux proposés par les organismes publics. Pour citer le collectif :
[...] il apparaît clairement que la dette publique a été provoquée par des politiques économiques largement favorables aux intérêts des créanciers et des riches, alors que les sacrifices demandés aujourd’hui pour la réduire pèsent pour l’essentiel sur les salariés, les retraités et les usagers des services publics. Cela pose la question de sa légitimité.
Le problème de la dette publique, largement réservé à la sphère économique jusqu'au début de la crise grecque en 2010, constitue désormais un argument récurrent de la classe politique pour justifier de la réduction des droits sociaux. Concis et à peine pamphlétaire, On a mal à la dette se donne une demi-heure pour contester le choix de l'austérité.
Le documentaire et ses intervenant·e·s reprennent dans les grandes lignes le contenu d'un rapport d'audit établi en 2014 par un groupe de travail citoyen. Celui-ci évaluait à 59% la part de dette combinée relative, d'une part aux exonérations fiscales accordées aux entreprises et aux ménages les plus aisés, d'autre part à la contrainte qu'ont les états européens de n'emprunter qu'auprès des marchés financiers, à des taux d'intérêt plus lourds que ceux proposés par les organismes publics. Pour citer le collectif :