Après une première moitié qui ouvrait petit à petit l'aura panthéiste de Chatwin, le documentaire glisse plus explicitement vers l'introspection. Herzog semble s'étonner de retrouver un parallèle puissant entre sa propre œuvre, ses films, ses voyages, sa quête de vérités, et le bourdonnement multiforme de son camarade aventurier. Sans doute le projet n'a-t-il pas consciemment été conçu ainsi, mais il s'agit finalement moins d'un récit biographique que d'une méditation diffuse sur le travail d'une vie.
Après une première moitié qui ouvrait petit à petit l'aura panthéiste de Chatwin, le documentaire glisse plus explicitement vers l'introspection. Herzog semble s'étonner de retrouver un parallèle puissant entre sa propre œuvre, ses films, ses voyages, sa quête de vérités, et le bourdonnement multiforme de son camarade aventurier. Sans doute le projet n'a-t-il pas consciemment été conçu ainsi, mais il s'agit finalement moins d'un récit biographique que d'une méditation diffuse sur le travail d'une vie.