Entre reportage désintéressé et militantisme revendiqué, ce documentaire autofinancé s'intéresse aux membres de groupes libertaires des années 70-80, dont certaines actions violentes avaient défrayé la chronique. Sans surprise, l'histoire a trouvé plus facile de retenir les assassinats perpétrés sur des grands patrons, plutôt que les pompes passées en contrebande pour permettre des avortements pendant l'Espagne franquiste.
Le film ne cherche pas à engager un débat forcé sur les modes d'action mis en œuvre, et préfère se tenir à hauteur d'individu. À raison sans doute, puisque les interviewé·e·s parlent spontanément de leur idéologie commune, et que les médias majoritaires n'ont eu de cesse de négliger leurs arguments (au premier rang desquels : un meurtrier commet une violence moindre qu'un patron qui rend des milliers de postes pénibles et précaires).
Les interventions se succèdent, abordant non seulement les motivations des membres d'un groupe tel qu'Action Directe, mais aussi leur quotidien clandestin, leurs expériences carcérales (les ultimes libérations ont été prononcées entre 2008 et 2011), et enfin la perception de leur héritage contemporain. Les vues sur les conséquences du mouvement sont partagées, mais personne ne rejette sa responsabilité dans les opérations perpétrées. Et personne ne regrette d'avoir au moins tenté d'agir.
Entre reportage désintéressé et militantisme revendiqué, ce documentaire autofinancé s'intéresse aux membres de groupes libertaires des années 70-80, dont certaines actions violentes avaient défrayé la chronique. Sans surprise, l'histoire a trouvé plus facile de retenir les assassinats perpétrés sur des grands patrons, plutôt que les pompes passées en contrebande pour permettre des avortements pendant l'Espagne franquiste.
Le film ne cherche pas à engager un débat forcé sur les modes d'action mis en œuvre, et préfère se tenir à hauteur d'individu. À raison sans doute, puisque les interviewé·e·s parlent spontanément de leur idéologie commune, et que les médias majoritaires n'ont eu de cesse de négliger leurs arguments (au premier rang desquels : un meurtrier commet une violence moindre qu'un patron qui rend des milliers de postes pénibles et précaires).
Les interventions se succèdent, abordant non seulement les motivations des membres d'un groupe tel qu'Action Directe, mais aussi leur quotidien clandestin, leurs expériences carcérales (les ultimes libérations ont été prononcées entre 2008 et 2011), et enfin la perception de leur héritage contemporain. Les vues sur les conséquences du mouvement sont partagées, mais personne ne rejette sa responsabilité dans les opérations perpétrées. Et personne ne regrette d'avoir au moins tenté d'agir.