Moonlight

un film de Barry Jenkins (2016)

vu le 6 février 2017 à l'UGC Odéon

Auto-citation de mon texte sur Carol :

En définitive, Carol est un écrin splendide et assez creux, mais sa simple existence, après J. Edgar et The Imitation Game, montre d'une façon presque bienvenue que l'homosexualité est à ce point acceptée par l'industrie du cinéma qu'elle a désormais sa place au sein des intrigues académiques les plus rasoirs. Reste à attendre le moment où les producteurs afférents pourront représenter des LGBTs sans les utiliser comme des arguments de vente.

Auto-citation de mon texte sur Resident Evil 6 :

J'ai vu Moonlight hier, réalisé par un certain Barry Jenkins. Le type ne peut pas s'empêcher de farcir ses scènes de ralentis, de silences, de regards spectraux perdus sur la toile d'araignée au fond de la pièce lugubre derrière le canapé moisi. Quelle originalité ! Quel talent ! La composition du héros de son scénario tourne autour d'une branlette que celui-ci reçoit à quinze ans (ne me parlez pas de ses interactions avec la drogue, un ressort bateau déjà vu mille fois et largement débandé). Non content de définir un personnage par son homosexualité, au centre du scandale, l'homosexualité est définie par une pauvre pougnette en hors-champ. Quel progressisme ! Quelle profondeur !