Coïncidence, dans sa démarche dynamique ce documentaire se retrouve très proche de 'My Life Directed by Nicolas Winding Refn', réalisé par la femme de NWR et découvert il y a même pas une semaine. Ici, en lieu et place de madame qui accompagne son mari pour la production thaïlandaise de Only God Forgives, et détourne progressivement le sujet depuis le tournage vers sa relation de couple, on a Tom Berninger qui accompagne le groupe de son frère Matt en Europe, et détourne progressivement le sujet depuis la tournée vers sa relation fraternelle. Du coup, j'ai découvert que je n'étais pas fan de la musique de The National, mais en même temps le docu ne portait pas là-dessus, donc très bien. Tom se montre en train de mettre en scène le groupe et les interviews, ce qui n'était pas son intention à l'origine ; non seulement, le côté meta est assez divertissant (jusqu'à un certain point), mais surtout, c'est judicieux d'avoir conservé ce bâti vu que c'est une expression et une affirmation de lui-même, ce qu'on le voit peiner à atteindre pendant l'essentiel du film et jusqu'à ses dernières minutes. En tant que film qui filme lui-même sa propre construction, c'est quand même plus humain et intéressant que le joujou Adaptation de Jonze et Kaufman.
Coïncidence, dans sa démarche dynamique ce documentaire se retrouve très proche de 'My Life Directed by Nicolas Winding Refn', réalisé par la femme de NWR et découvert il y a même pas une semaine. Ici, en lieu et place de madame qui accompagne son mari pour la production thaïlandaise de Only God Forgives, et détourne progressivement le sujet depuis le tournage vers sa relation de couple, on a Tom Berninger qui accompagne le groupe de son frère Matt en Europe, et détourne progressivement le sujet depuis la tournée vers sa relation fraternelle. Du coup, j'ai découvert que je n'étais pas fan de la musique de The National, mais en même temps le docu ne portait pas là-dessus, donc très bien. Tom se montre en train de mettre en scène le groupe et les interviews, ce qui n'était pas son intention à l'origine ; non seulement, le côté meta est assez divertissant (jusqu'à un certain point), mais surtout, c'est judicieux d'avoir conservé ce bâti vu que c'est une expression et une affirmation de lui-même, ce qu'on le voit peiner à atteindre pendant l'essentiel du film et jusqu'à ses dernières minutes. En tant que film qui filme lui-même sa propre construction, c'est quand même plus humain et intéressant que le joujou Adaptation de Jonze et Kaufman.