Mince, ça m'a pris de court ! Loin du Metropolis originel, le film de Rintaro se construit plutôt sur de multiples œuvres de science-fiction qui avaient déjà assimilé l'héritage de Fritz Lang. Au niveau des thématiques comme du rythme, il faut s'imaginer une fusion entre Blade Runner et Ghost in the Shell. Et j'ai l'impression que BioShock a pompé dessus à mort, que ce soit pour les épisodes à Rapture ou à Columbia : autant au niveau de l'architecture Art Déco triomphante ou des bas-fonds populaires inquiétants, que des tumultes sociaux et politiques (je refuse de croire qu'un des leaders du coup d'état s'appelle Atlas simplement par coïncidence).
Film noir atypiquement japonais sur fond d'amour impossible et de questionnement existentiel, ce Metropolis peut en plus se vanter d'une direction artistique de tout premier ordre. J'imagine que le manga n'est pas pour rien dans les prouesses créatives qui défilent à l'écran. Pas un plan n'a été délaissé, les environnements sont étoffés, variés, et d'inspirations suffisamment diverses pour exhaler une certaine originalité. C'est un régal. J'appelle ça de la matière à rêve.
Un mot sur la musique globalement jazzy. Les compositions, de base, sont excellentes, mais ce que je trouve remarquable et particulièrement réussi, c'est l'équilibre trouvé entre accompagnement et dissonance par rapport à l'image. Les morceaux se détachent juste ce qu'il faut pour affirmer leur valeur intrinsèque et enrichir l'univers, alors que dans d'autres films, ils vont trop souvent directement dans le sens du reste, dans une logique de redondance qui les rend au mieux inutiles et au pire lourdingues. Bref, je ne sais pas à quel point ça a été pensé comme ça, mais l'association à l'image est excellente.
Mince, ça m'a pris de court ! Loin du Metropolis originel, le film de Rintaro se construit plutôt sur de multiples œuvres de science-fiction qui avaient déjà assimilé l'héritage de Fritz Lang. Au niveau des thématiques comme du rythme, il faut s'imaginer une fusion entre Blade Runner et Ghost in the Shell. Et j'ai l'impression que BioShock a pompé dessus à mort, que ce soit pour les épisodes à Rapture ou à Columbia : autant au niveau de l'architecture Art Déco triomphante ou des bas-fonds populaires inquiétants, que des tumultes sociaux et politiques (je refuse de croire qu'un des leaders du coup d'état s'appelle Atlas simplement par coïncidence).
Film noir atypiquement japonais sur fond d'amour impossible et de questionnement existentiel, ce Metropolis peut en plus se vanter d'une direction artistique de tout premier ordre. J'imagine que le manga n'est pas pour rien dans les prouesses créatives qui défilent à l'écran. Pas un plan n'a été délaissé, les environnements sont étoffés, variés, et d'inspirations suffisamment diverses pour exhaler une certaine originalité. C'est un régal. J'appelle ça de la matière à rêve.
Un mot sur la musique globalement jazzy. Les compositions, de base, sont excellentes, mais ce que je trouve remarquable et particulièrement réussi, c'est l'équilibre trouvé entre accompagnement et dissonance par rapport à l'image. Les morceaux se détachent juste ce qu'il faut pour affirmer leur valeur intrinsèque et enrichir l'univers, alors que dans d'autres films, ils vont trop souvent directement dans le sens du reste, dans une logique de redondance qui les rend au mieux inutiles et au pire lourdingues. Bref, je ne sais pas à quel point ça a été pensé comme ça, mais l'association à l'image est excellente.