Hong Sang-soo, encore et toujours : des motifs de mise en scène qui passeraient pour des tics si leur modestie ne les rendait pas si attachants, et pour justifier le film, un énième mini-brainfuck narratif comme il en a le secret. Surfant sur les thèmes du hasard, des circonstances et de l'indécision, le coréen brille immanquablement par la finesse de son écriture et l'énergie de son montage. Le noir et blanc est une jolie addition, tout à fait de circonstance pour l'évocation de ces présents alternatifs, à la fois expirés et sur le point d'être accomplis. Les acteurs répondent à l'appel, le cinéaste loser est présent, les femmes impassibles mais émotives aussi... Moderne et malicieux, un régal essentiel pour les aficionados de HSS.
A la fin de la séance, le sourire encore au coin des lèvres, je me lève et découvre un pote/membre de SC assis à trois sièges de moi. Du coup on est parti boire une bière en l'honneur de ce qu'on venait de voir, ça paraissait pas mal approprié.
Hong Sang-soo, encore et toujours : des motifs de mise en scène qui passeraient pour des tics si leur modestie ne les rendait pas si attachants, et pour justifier le film, un énième mini-brainfuck narratif comme il en a le secret. Surfant sur les thèmes du hasard, des circonstances et de l'indécision, le coréen brille immanquablement par la finesse de son écriture et l'énergie de son montage. Le noir et blanc est une jolie addition, tout à fait de circonstance pour l'évocation de ces présents alternatifs, à la fois expirés et sur le point d'être accomplis. Les acteurs répondent à l'appel, le cinéaste loser est présent, les femmes impassibles mais émotives aussi... Moderne et malicieux, un régal essentiel pour les aficionados de HSS.
A la fin de la séance, le sourire encore au coin des lèvres, je me lève et découvre un pote/membre de SC assis à trois sièges de moi. Du coup on est parti boire une bière en l'honneur de ce qu'on venait de voir, ça paraissait pas mal approprié.