Le cadre déjà mis en place, l'action file dans le second tome de L'Eau des collines. Pagnol parvient d'ailleurs à formuler l'ardeur de Manon et les remords d'Ugolin avec une intensité qui fait oublier la naïveté et le manichéisme des portraits originaux. Le rythme du roman surmonte même le contenu des dernières pages, qui lorgne de façon amusante (avec le prisme de l'expérience provençale) du côté de la grande tragédie.
Le cadre déjà mis en place, l'action file dans le second tome de L'Eau des collines. Pagnol parvient d'ailleurs à formuler l'ardeur de Manon et les remords d'Ugolin avec une intensité qui fait oublier la naïveté et le manichéisme des portraits originaux. Le rythme du roman surmonte même le contenu des dernières pages, qui lorgne de façon amusante (avec le prisme de l'expérience provençale) du côté de la grande tragédie.