C'est la moitié pénible de Gaspar Noé qui prédomine ici : non pas la fougue adolescente, mais l'ambition belliqueuse. La démarche artistique est ramenée à un jeu de pouvoir. Il faut glorifier les réalisateurs établis, projeter de la sagesse en pontifiant en lettres romaines, et écraser ces « morts-vivants » qui n'auraient pas les moyens ou l'envie de dominer la culture. Le reste, dialogues improvisés, split screens, stroboscopie, n'est que remplissage.
C'est la moitié pénible de Gaspar Noé qui prédomine ici : non pas la fougue adolescente, mais l'ambition belliqueuse. La démarche artistique est ramenée à un jeu de pouvoir. Il faut glorifier les réalisateurs établis, projeter de la sagesse en pontifiant en lettres romaines, et écraser ces « morts-vivants » qui n'auraient pas les moyens ou l'envie de dominer la culture. Le reste, dialogues improvisés, split screens, stroboscopie, n'est que remplissage.