Si District 9 vous rappelle quelque chose, en matière de bonne surprise pour la science-fiction, Looper se situe pas trop loin en-dessous. 30 millions d'euros de budget, presque minable au point de se demander si les têtes d'affiche (Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis, rien que ça) n'ont pas accepté de jouer bénévolement. Alors effectivement, vu qu'il tourne autour d'un voyage dans le temps, le projet était plutôt casse-gueule. Mais plutôt que de jouer au débile ou de déconstruire pendant dix minutes les incohérences qu'on peut toujours trouver dans ce genre de film, je préfère essayer de combler les lacunes de l'histoire de mon côté. Qui sont au final en nombre assez limité.
L'originalité figure pour le coup parmi les atouts principaux de ce film, autant au niveau de la restitution d'un futur proche que de la réalisation éclectique, mélange habile d'action, de casse-tête temporel et d'humour. Le résultat est d'une fraîcheur bienvenue, laissant rarement transparaître ce qui aura pu se passer d'ici la minute suivante. Il est juste regrettable que le rythme connaisse un creux manifeste, le Johnson s'étant senti obligé d'insérer des scènes d'émotion un peu artificielles.
Pirouettes temporelles décomplexées
Si District 9 vous rappelle quelque chose, en matière de bonne surprise pour la science-fiction, Looper se situe pas trop loin en-dessous. 30 millions d'euros de budget, presque minable au point de se demander si les têtes d'affiche (Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis, rien que ça) n'ont pas accepté de jouer bénévolement. Alors effectivement, vu qu'il tourne autour d'un voyage dans le temps, le projet était plutôt casse-gueule. Mais plutôt que de jouer au débile ou de déconstruire pendant dix minutes les incohérences qu'on peut toujours trouver dans ce genre de film, je préfère essayer de combler les lacunes de l'histoire de mon côté. Qui sont au final en nombre assez limité.
L'originalité figure pour le coup parmi les atouts principaux de ce film, autant au niveau de la restitution d'un futur proche que de la réalisation éclectique, mélange habile d'action, de casse-tête temporel et d'humour. Le résultat est d'une fraîcheur bienvenue, laissant rarement transparaître ce qui aura pu se passer d'ici la minute suivante. Il est juste regrettable que le rythme connaisse un creux manifeste, le Johnson s'étant senti obligé d'insérer des scènes d'émotion un peu artificielles.