Excellente conclusion pour une série qui ne l'était pas moins. Le parallèle pourra prêter à sourire, mais je trouve qu'Andrew Haigh capture les sentiments de gays à 30-40 ans avec la même justesse que Linklater et nombre de ses personnages hétéros à 20-30 ans. L'implication des acteurs et la force authentique des dialogues se fondent dans le plaisir général d'une mise en scène humble mais travaillée : bien que ses qualités ne soient plus aussi frappantes qu'il y a deux ans, elle n'en reste pas moins une des plus belles propositions dont l'industrie TV a été gratifiée. À part Lynch qui revient l'an prochain, je ne vois en fait personne d'autre que Haigh pour avoir à ce point réussi à amener son caractère et son savoir-faire (toujours en matière de mise en scène, parce que les univers narratifs de Whedon ou Carter, c'est autre chose) sur toute une série.
Excellente conclusion pour une série qui ne l'était pas moins. Le parallèle pourra prêter à sourire, mais je trouve qu'Andrew Haigh capture les sentiments de gays à 30-40 ans avec la même justesse que Linklater et nombre de ses personnages hétéros à 20-30 ans. L'implication des acteurs et la force authentique des dialogues se fondent dans le plaisir général d'une mise en scène humble mais travaillée : bien que ses qualités ne soient plus aussi frappantes qu'il y a deux ans, elle n'en reste pas moins une des plus belles propositions dont l'industrie TV a été gratifiée. À part Lynch qui revient l'an prochain, je ne vois en fait personne d'autre que Haigh pour avoir à ce point réussi à amener son caractère et son savoir-faire (toujours en matière de mise en scène, parce que les univers narratifs de Whedon ou Carter, c'est autre chose) sur toute une série.