Pasolini construit une moitié de ses plans comme des tableaux italiens, mais moi ça me touche pas trop. L'autre moitié correspond plus à une esthétique de propagande : Jésus leader de la lutte des classes, les bourgeois avec des airs louches, les enfants sauvés, etc. Les moyens déployés sont pas dégueu, surtout pour un film de début de carrière, mais si c'est pour voir l'essentiel du temps Jésus débiter en grand prédicateur des extraits de la Bible sans trop de contexte, bof, autant relire le bouquin, et puis tant qu'à faire autant retourner sur l'Ancien Testament qui est quand même bien plus épique et globalement moins pipeau (faut obéir à Dieu mais avec zéro garantie que ce sera la fiesta au paradis ensuite).
Enfin c'est pas trop le sujet non plus ; comme je le disais l'adaptation est plus remarquable dans son détournement du Christ à des fins marxistes, mais c'est pas assez marqué pour excuser toutes les incantations religieuses égrenées à la Prévert, et puis en soi ça n'accomplit rien (c'est pas avec un film comme ça qu'on se dirige vers la moindre révolution). Comme enfin les discours communistes de ce genre ont l'habitude de vite me pomper, on pourrait dire que ce film n'a fait que jouer des cartes malheureuses contre moi...
Pasolini construit une moitié de ses plans comme des tableaux italiens, mais moi ça me touche pas trop. L'autre moitié correspond plus à une esthétique de propagande : Jésus leader de la lutte des classes, les bourgeois avec des airs louches, les enfants sauvés, etc. Les moyens déployés sont pas dégueu, surtout pour un film de début de carrière, mais si c'est pour voir l'essentiel du temps Jésus débiter en grand prédicateur des extraits de la Bible sans trop de contexte, bof, autant relire le bouquin, et puis tant qu'à faire autant retourner sur l'Ancien Testament qui est quand même bien plus épique et globalement moins pipeau (faut obéir à Dieu mais avec zéro garantie que ce sera la fiesta au paradis ensuite).
Enfin c'est pas trop le sujet non plus ; comme je le disais l'adaptation est plus remarquable dans son détournement du Christ à des fins marxistes, mais c'est pas assez marqué pour excuser toutes les incantations religieuses égrenées à la Prévert, et puis en soi ça n'accomplit rien (c'est pas avec un film comme ça qu'on se dirige vers la moindre révolution). Comme enfin les discours communistes de ce genre ont l'habitude de vite me pomper, on pourrait dire que ce film n'a fait que jouer des cartes malheureuses contre moi...